VALORISER NOS VIGNES et SORTIR DU CERCLE VICIEUX !
Nous sommes coopérateurs et agriculteurs ! Nous sommes agriculteurs et Français ! Nous sommes Français et Européens… Rien de contradictoire et pourtant en ce début d’année 2024, un point de non retour semble être atteint.
Guidés par le « bon sens paysan » et concernés par les aberrations au niveau de la culture de la vigne et de la concurrence déloyale dans la vente de nos vins, les membres de la Cave du Château des Loges se sont joints aux blocages de l’autoroute A6 à hauteur de Villefranche Sur Saone.
Notre coopérative implique plus de 100 familles de vignerons qui sont concernées bien évidemment par le changement climatique et qui sont contraintes de s’adapter et revoir les pratiques culturales. Tout cela avec un investissement financier croissant pour répondre aux normes environnementales, trop souvent inadaptées à la situation. En effet, nos vignes sont accrochées à des coteaux pentus sur l’AOP BEAUJOLAIS-VILLAGES. Toutes les normes toujours plus drastiques impliquent des coûts de production que nous refusons de faire exploser à cause de la pression écologique et administrative. Cette pression incohérence et trop exigeante pour la France n’est plus tenable.
Chez nous la mécanisation est compliquée mais notre bilan carbone est bas : la plupart des tâches a lieu grâce à la forces des hommes et des femmes qui arpentent les vignes avec sécateurs ou cisailles à la main !
Comment sortir de ce cercle vicieux ? Reprenons les terme du ministre de l’agriculture » En ces temps de crise, tout le monde doit faire son examen de conscience. Le Gouvernement, l’Union européenne, mais aussi et surtout les distributeurs et les transformateurs. »
Et pour tous ceux qui lisent ces quelques lignes, n’oubliez jamais ce que signifie « le bon sens paysan » : MANGEZ FRANÇAIS ! BUVEZ FRANÇAIS !
Pour finir nous voulions vous remercier pour tous les encouragements que vous nous avez apportés lors de notre mobilisation pacifique, cela nous a tous réconforté. Aujourd’hui, nos viticulteurs sont retournés dans leurs vignes avec le sentiment du devoir accompli mais dans l’attente d’une concrétisation des paroles.
